Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 3,2 millions de décès par an sont directement imputables à l’inactivité physique. Constat : le manque d’activité est un facteur majeur de mortalité. Cette affirmation est d’autant plus vraie lorsqu’il s’agit des personnes âgées. Découvrons dans cet article les avantages de la pratique sportive pour les seniors.

Les avantages de l’activité physique pour les personnes âgées

Les personnes âgées physiquement actives bénéficient d’une réduction des risques de décès précoce, de cancer du sein et de la prostate, de fractures, de chutes récurrentes, de limitations fonctionnelles, de déclin cognitif, de démence, de maladie d’Alzheimer et de dépression. Les résultats proviennent d’un examen de toutes les revues d’études publiées qui ont évalué la relation entre l’activité physique et la santé chez les adultes âgés de 60 ans ou plus.

Cette revue, qui a été publiée dans le Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports, a également constaté que les adultes âgés physiquement actifs connaissent des trajectoires de vieillissement plus saines, une meilleure qualité de vie et un meilleur fonctionnement cognitif.

« Cette recherche met en évidence les avantages de l’activité physique pour notre santé physique et mentale à un âge plus avancé. Depuis un certain temps, nous connaissons les bienfaits de l’activité physique pour notre santé ; cependant, ce qui est important dans cette recherche, c’est qu’elle met en évidence des preuves convaincantes des effets positifs de l’activité physique sur notre santé mentale, notamment la dépression, la cognition, la démence et la maladie d’Alzheimer », a déclaré l’auteur principal, Conor Cunningham, docteur à l’Institut de santé publique en Irlande.

L'activité physique peut réduire le risque de décès des personnes âgées

Une équipe de chercheurs a examiné plus attentivement la relation entre la mort et l’exercice physique chez les personnes âgées au Brésil (où le nombre de personnes âgées a augmenté de 40 % entre 2002 et 2012). Leur étude a été publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society.

Au cours de l’étude, de janvier à août 2014, les chercheurs ont mené des entretiens à domicile avec 1 451 adultes âgés de plus de 60 ans. Parmi eux, 971 participants ont reçu des moniteurs au poignet pour mesurer leur activité physique. Les chercheurs ont également interrogé les participants sur leurs habitudes tabagiques et sur la façon dont ils évaluent leur santé.

En outre, les chercheurs ont pris connaissance des maladies chroniques dont les participants ont déclaré souffrir, notamment l’hypertension, le diabète, les problèmes cardiaques, la maladie de Parkinson, l’insuffisance rénale, l’hypercholestérolémie, la dépression, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer. Ils ont ensuite évalué la capacité des participants à effectuer leurs activités quotidiennes normales, notamment se laver, s’habiller, se déplacer du lit au fauteuil, aller aux toilettes et se nourrir.

Sans surprise, les auteurs de l’étude ont constaté que les personnes qui avaient le plus faible niveau d’activité physique, avaient aussi le taux de mortalité le plus élevé. Ils ont en naturellement conclu que le faible niveau d’activité physique impliquait un taux de mortalité plus élevé chez les seniors, et ce quel que soit l’état de santé de la personne.